Faire la visite du Parc Zoologique de Paris

Dans cet article, je vous invite à découvrir ce que nous propose le Parc Zoologique de Paris, anciennement Zoo de Vincennes. Pendant de longues années, il a été en rénovation, il a rouvert en 2014. On y retrouve de nombreux animaux dans des univers très variés, structurés autour de différentes régions du monde, alors en route ! 🙂

Le parc zoologique

Le Parc Zoologique de Paris est situé dans le 12ème arrondissement, dans le bois de Vincennes, il appartient au Museum National d’Histoire Naturelle. Il a été créé en 1934, en complément de la ménagerie du Jardin des Plantes. Ce zoo a pour vocation d’observer les comportements animaux an captivité ainsi que la reproduction d’espèces menacées dans leur milieu naturel.

Dès ses débuts, il était reconnaissable à son grand rocher artificiel, ou “rocher aux singes”, haut de 65 mètres qui est son emblème. Devenu vétuste et trop exigu pour ses pensionnaires, il ferme en 2008. Les travaux de rénovation débutent en 2011 et durent 2 ans et demi, il rouvre en 2014. Les enclos ont été totalement revus, le “confort” (tout est relatif, c’est un zoo) des animaux, la sécurité des visiteurs ainsi qu’une attention particulière au respect de l’environnement.

On y retrouve plus de 2 000 animaux, une serre de plus de 4 000 m² ainsi qu’une clinique vétérinaire, vraie structure hospitalière complète. Vous retrouverez également une grande serre, un restaurant, une boutique et une zone où l’on peut prendre son pique-nique et profiter d’une aire de jeux pour enfants. Il y a 5 biozones différentes, Patagonie, Afrique (ancienne Sahel-Soudan), Europe, Madagascar et Amazonie-Guyane.

Patagonie

La zone Patagonie est proche de l’entrée du zoo, elle sera sans doute la première que vous visiterez. La Patagonie est située dans la partie méridionale de l’Amérique du Sud, à cheval sur l’Argentine et le Chili. La zone s’étend sur près de 16 000 m², et représente 3 milieux en particulier, la pampa, les côtes rocheuses et la forêt andine.

La pampa, ou steppe patagonienne, comporte une végétation rase aux teintes froides, elle accueille des nandous de Darwin (parents de l’autruche), des guanacos (cousins du lama) ou bien encore des lièvres de Patagonie. Ensuite, les côtes rocheuses, ce secteur abrite le bassin des manchots de Humbolt (classé comme “vulnérables” par l’IUCN, notamment à cause de la surpêche) mais également des otaries à crinière. La forêt andine abrite des pumas ou bien encore des pudus des Andes, le plus petit des cervidés avec ses 40 cm au garrot.

Afrique

La zone Afrique est la plus grande du parc. La savane alterne avec des zones arborées et d’autres plus “arides”. Des graminées, des arbustes épineux et des rochers ponctuent la visite. La grande plaine accueille notamment des girafes, le groupe comporte 14 individus. Cette espèce a plusieurs particularités, elle a un cœur d’environ 10 kg qui pompe 60 litres de sang par minute, ce qui est plutôt impressionnant mais elle est également le seul mammifère terrestre à ne pas bailler.

Plus loin, des rhinocéros blancs ou bien encore des zèbres de Grévy passent tranquillement. Au loin, le rocher aux singes, qui accueille un grand nombre de babouins de Guinée, vous pourrez peut-être assister à un de leurs repas. Il y a également des suricates, des oryx ou bien encore des lions.

Après ce secteur, vous aurez l’occasion de rentrer dans la grande volière, on y retrouve des flamants roses et plusieurs espèces de petits oiseaux. A la sortie, un grand plan d’eau accueille des marabouts, de grands oiseaux au long bec mais également des autruches.

Europe

Même si les espèces présentes ici sont moins “exotiques” pour certaines personnes, elles sont tout aussi fascinantes. Derrière le rocher aux singes, vous retrouverez la cascade des loutres ainsi que la volière des rapaces. Certaines espèces sont notamment menacés d’extinction comme le vautour moine, le percnoptère, le vautour fauve ou bien encore le milan royal.

Plus loin, une forêt abrite des loups ibériques, des lynx et des gloutons (wolverine en anglais). Ces derniers ressemblent à de petits ours mais ils sont plus proches génétiquement des loutres et des putois, il fait parti des mustélidés.

Le parc vous donnera l’occasion assez rare de faire connaissance avec le Blob, cet être unicellulaire aux incroyables capacités. Il est quasi immortel, il n’a ni bouche, ni yeux, ni estomac et détecte pourtant la présence de nourriture et l’ingère. Sans jambes, pattes ou ailes, il se déplace, jusqu’à 1 cm par heure. Découpé en morceaux, il cicatrise en 2 minutes et il existe 720 types sexuels différents chez le Blob. Il ne possède pas de cerveau mais résout des problèmes, communique et chaque être présente sa propre personnalité.

Amazonie et Guyane

Dans la forêt équatoriale, vous croiserez le chemin des tapirs, des chiens des buissons, des capybaras ou bien encore de jaguars. Sous la grande serre qui représente la forêt tropicale, on se laisse émerveiller par les tamarins, les sakis à face blanche puis les lamantins au pied de la cascade.

Différents serpents sont observables ainsi que des toucans et des tortues. J’ai également croisé le chemin d’un singe laineux et de grands hoccos, des oiseaux qui peuvent atteindre 90 cm (mâle) de haut et qui vivent essentiellement au sol.

Madagascar

Dans cette zone, on retrouve la forêt tropicale humide et la forêt tropicale sèche. Dans cette dernière, on y retrouve des lémuriens, emblématiques de l’île de Madagascar, il y en a même plusieurs espèces, comme les makis catta ou bien encore le Grand Hapalémur.

Dans la partie humide de la forêt tropicale, des oiseaux aux couleurs toutes plus soutenues les unes que les autres vous survolent. Le fossa, le plus grand carnivore de l’île, est un mammifère aux allures de félins mais seul dans son groupe, les eupléridés. Cette espèce est classée “vulnérable” par l’UICN. Le long d’un arbre, le phelsuma, un lézard vert à tâches rouges, se faufile et, cachée sous des feuilles, je découvre une mantelle dorée.

Conclusion

J’ai bien aimé la visite du parc, je l’ai connu avant la rénovation et il y a eu un réel effort pour recréer des espaces qui ressemblent à leurs environnements naturels, il y a beaucoup de végétation et de bois et peu de béton. Malgré cela, cela reste un zoo, je regrette notamment le peu d’espace dont disposent les félins, je suis forcément obligée de faire la comparaison avec le parc des félins en Seine-et-Marne. L’organisation des allées reste celle d’un lieu où l’on veut mettre les visiteurs au plus près des animaux sans forcément se demander s’il n’y a pas trop de proximité, peut-être pas assez d’espace pour que les animaux puissent s’isoler quand ils le souhaitent. Ce parc zoologique reste tout de même un lieu très intéressant, il est inscrit dans plusieurs programmes de sauvegardes, reproduction et études du monde animal. Une fois la visite terminée, vous aurez l’occasion de vous balader dans le bois de Vincennes, au Parc Foral (sublime endroit) ou bien encore de faire un tour au château de Vincennes. Connaissez-vous ce zoo ? L’appréciez-vous ? Quelles sont les espèces que vous avez aimé découvrir ? 🙂

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