Que voir en une journée à Clermont-Ferrand ?

Dans ce nouvel article en Auvergne, nous allons explorer la ville de Clermont-Ferrand, préfecture du département du Puy-de-Dôme (63). Nous irons faire un tour par la place de Jaude, puis nous visiterons la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, nous irons nous détendre au Jardin Lecoq et nous terminerons par la visite de l’Aventure Michelin, alors en route ! 🙂

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Place Jaude et cathédrale

Je me suis garée non loin de la place de Jaude, dans un parking souterrain, faute de places disponibles en surface. Je n’ai plus le tarif en tête, mais ce dont je me souviens c’est que ce n’était pas cher. J’arrive donc par cette place, elle est très grande, plus de 27 000 m², c’est la plus connue de la ville. Ses dimensions sont impressionnantes, à une extrémité on trouve une statue équestre de Vercingetorix réalisée par Bartholdi, inaugurée en 1903 et à l’autre bout, une statue du général Desaix, originaire du département, qui s’est illustré durant les guerres révolutionnaires sur les ordres de Bonaparte, il est mort au combat lors de la bataille de Marengo en Italie.

Clermont-Ferrand est en pente, ce n’est pas méchant, mais il faut savoir qu’il y a un peu de relief. Je grimpe donc pour atteindre la cathédrale faite en pierres de Volvic, avec cette teinte foncée caractéristique, c’est une pierre volcanique comme vous vous en doutez sûrement. La cathédrale gothique a été édifiée à partir de 1262 et elle a eu le droit à des rénovations signées Eugène Viollet-le-Duc au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. Quand on entre à l’intérieur, on est impressionné par sa taille, c’est très haut, d’ailleurs les 2 flèches culminent à 95 et 96 mètres, ça donne une petite idée des dimensions.

Balade dans le centre-ville

Je sors de la cathédrale et arrive de suite dans le centre historique avec quelques magasins. Ça m’a fait penser, dans une moindre mesure, au quartier de la Croix-Rousse à Lyon, il y a quelques façades dans les tons oranges et roses et c’est en pente également, même si ça l’est moins. On a plein de petites rues très sympas avec des vieux bâtiments.

J’ai trouvé également l’hôtel Fontfreyde avec ce bel escalier en colimaçon. C’est un monument classé depuis 1912 mais il date du 16ème siècle. Depuis 2010, il accueille un centre photographique. Le midi j’ai mangé dans une bonne petite brasserie, “La Lune” dans le centre. La patronne m’a conseillé d’ailleurs de me promener dans le jardin Lecoq, au sud de la ville. Sur le chemin, j’ai assisté à un joli phénomène optique, une sorte de halo, c’était très beau.

Jardin Lecoq

Après le déjeuner, direction donc le jardin Lecoq (ou jardin des plantes de Clermont-Ferrand) au sud du centre. Il a une surface de 5 ha, et sa première version remonte à 1780. Au 19ème siècle, un paysagiste le redessine et son nom est donné en hommage à Henri Lecoq, un botaniste clermontois. On y retrouve un kiosque à musique, une grotte artificielle ou bien encore un bassin où divers animaux y naviguent.

La journée était assez chaude et le frais du bord de l’eau a fait du bien. Il y a également pas mal de jeux pour enfants mais aussi des installations ludiques comme cette fausse empreinte de dinosaure ainsi que son “nid” et ses “œufs”. La balade a été très agréable, il y a pas mal de zones ombragées et un petit pont très mignon.

L’aventure Michelin

L’Aventure Michelin est un musée dédié à l’histoire du groupe Michelin, marque originaire de la ville. On peut le rejoindre en transports en commun ou en voiture, un parking gratuit s’y trouve. Il a ouvert en 2009, on voyage à travers l’histoire, que cela soit celle de la famille avec les frères Michelin ou bien encore les débuts des pneus avec l’arrivée du caoutchouc fin 19ème et début 20ème siècle.

En 1891, Michelin introduit ses pneus démontables dans la course Paris-Brest-Paris pour prouver qu’ils apportent un réel avantage aux cyclistes. Le second cycliste de la course arrive 8h après, il avait des pneus collés. L’année d’après, plus de 10 000 cyclistes adoptent le pneu démontable, la Manufacture de pneus clermontoise est lancée. André Michelin est constructeur d’ouvrages métalliques type Eiffel, il est trop occupé pour prendre en charge toute la responsabilité de l’entreprise familiale en danger, il fait appel à son cadet Edouard. Il est licencié en droit et est reçu premier au concours de l’école des Beaux-Arts en 1881.

A ses 30 ans, il devient gérant de la manufacture, nous sommes en 1889. On peut voir de très vieux modèles de pneus à clous, entre autres, mais également de vieilles voitures ou bien encore un tricycle de Dion, une autre société française qui a construit des automobiles. On a également une partie dédiée à la Micheline, créée dans les années 30, c’est un autorail sur pneumatiques.

Une autre partie est consacrée au fameux bonhomme Michelin (ou Bibundum), on retrouve des figurines et des affiches. On y découvre, pour ceux qui ne connaîtraient pas l’origine de cette mascotte, qu’elle a été trouvée par Edouard Michelin en 1894 lorsqu’il est passé devant une pile de pneus. Il se serait exclamé que s’il y avait des bras, cela fera un bonhomme. Et voilà comment le bonhomme Michelin est né, et depuis, tout le monde le connait, il a même été élu logo du siècle en 2000.

On arrive ensuite à plusieurs salles dédiées à la partie cartographie de Michelin. Le groupe a été à l’origine de la plupart des cartes, en mettant en place une bonne partie des symboles et autres codes couleurs. Pendant de longues années, Michelin a également équipé les routes de panneaux de signalisation. La production de ses panneaux en lave émaillée sur béton armé est arrêtée en 1971, on peut d’ailleurs encore en voir sur les bords de route mais ils sont évidemment de plus en plus rares.

On termine la visite par la section innovations, Michelin a encore plein de projets en tête même si les frères ont révolutionné leur domaine que cela soit avec les pneus démontables ou le fameux pneu radial qui s’est depuis imposé partout. On a croisé un véhicule très impressionnant, le mille pattes (la longue voiture orange et jaune). C’est un véhicule de chez Citroën, réalisé pour Michelin. Ses ingénieurs ont besoin de tester leurs roues de poids lourds sur de grandes distances, il est donc possible de tester simultanément 11 roues. Le mille pattes mesure 7,20 mètres de long pour 2,45 mètres de large, une curiosité ! A l’intérieur, on y retrouve 2 moteurs Chevrolet V8 de 200 CV. Cette puissance lui permet d’atteindre une vitesse maximale de 180 km/h, impressionnant pour un véhicule de près de 9 tonnes.

Conclusion

Cette visite de Clermont-Ferrand fût très sympa, la journée était très ensoleillée et chaude mais j’ai réussi à me trouver des coins à l’ombre. J’ai beaucoup aimé le centre historique qui m’a un petit peu rappelé Lyon. Que cela soit au niveau des couleurs des façades ou bien encore l’escalier en colimaçon de l’hôtel Fontfreyde qui m’a rappelé des constructions que l’on trouve dans certaines traboules. Le centre historique est un peu petit à mon goût, on en fait vite le tour. Heureusement, il y a ce joli jardin et l’Aventure Michelin pour continuer la balade dans la ville. Connaissez-vous ? Avez-vous des endroits préférés dans la ville ? 🙂

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