Quand il pleut à Londres, il y a diverses activités qui s’offrent à nous (à part rester sur un pont pour une formation photo 🙂 !) comme par exemple, aller faire un musée. C’est ce que j’ai fait lors d’une pluie qui était prévue au moins une heure dans le secteur. Avant de partir à Londres, j’avais de toute façon dans l’idée d’aller visiter ce musée, le Tate Modern. Lors d’un voyage, j’aime bien alterner entre de grosses sessions de marche, flâner et déambuler au calme dans un musée, si l’on y apprend pas grand chose (ce qui peut arriver), on peut au moins faire un break. Evidemment, c’est encore mieux si le musée est gratuit, ce qui est le cas du Tate Modern. C’est un musée d’art moderne et d’art contemporain, et je suis moyennement fan, j’avais surtout envie de voir l’intérieur de ce bâtiment historique, même si je sais que je trouve toujours quelques petites choses qui attirent mon œil ! 🙂
La petite histoire
Le Tate Modern [1] est situé dans une centrale électrique désaffectée, il a été ouvert en 2000 pour regrouper les collections provenant originellement de la Tate Gallery. On y retrouve donc de l’art moderne (période allant de 1850 à 1945) et de l’art contemporain (de 1945 à nos jours), on les confond assez souvent mais ce n’est pas la même chose. Le musée se situe dans le quartier de Southwark et est accessible par le métro à la station Blackfriars sur la Circle ou la District :

Le Tate Modern est juste à côté de la Tamise et du Millennium Bridge. On le voit facilement avec sa grande cheminée, sa façade est caractéristique. Je ne connaissais d’ailleurs que cette vue du musée, mais n’oubliez pas d’aller voir l’arrière du bâtiment, avec cette espèce de pyramide de briques qui annoncent le Blavatnik building mais également des bâtiments modernes qui ne déplaisent pas à mon œil fan d’architecture. Il y a même de petits cafés et quelques restaurants. De manière générale, Londres étant tellement grande, il ne faut pas hésiter à tourner autour des bâtiments très connus et on découvre très vite des pépites bien cachées. Le Tate Modern est également juste à côté du Shakespeare Globe Theatre (le théâtre du globe qui a abrité de nombreuses représentations de Shakespeare, qui brûla lors d’une de ses pièces en 1613 et qui fût reconstruit à l’identique en 1996) :
Après être entrée dans le bâtiment, je suis très vite tombée sur le grand hall qui abritait, dans le temps, une salle des machines. Les volumes sont énormes, c’est très impressionnant, aujourd’hui, ce hall accueille de grandes expositions. Au fur et à mesure de la visite, on se rend compte que les collections sont organisées autour d’une série de parcours thématiques et non pas de façon chronologique. On retrouve de tout, peinture, sculpture, installations géantes ou bien encore de la photo comme ici, des clichés de William Eggelston, un p’tit gars assez connu dans le milieu ! :p Comme souvent dans ce genre de musées, il y a du bien et du bizarre. Certains projets sont assez hermétiques, et même avec les explications, on n’a du mal à s’imaginer ce qu’on lit et voit. Il y a des œuvres que je ne cherche pas forcément à comprendre, je suis souvent attirée par des formes et des couleurs tout simplement :
J’ai bien aimé ce mélange de papier, peinture acrylique et de lithographie (impression sur de la pierre). L’auteur est James Rosenquist, j’avais eu l’occasion de voir certaines de ses œuvres à ARoS au Danemark. Ici, c’est moins coloré mais le travail est tout aussi intéressant. J’aime les formes et les couleurs de manière générale, c’est ce qui va m’attirer principalement, mais j’aime aussi le côté technique de certaines méthodes de travail, certaines demandent beaucoup de travail mais ont un résultat qui ne me plait pas trop et d’autres sont remarquables. J’ai bien aimé cette très grande colonne faite de vieux postes de radio, je n’ai plus le nom de l’auteur. Dans le Tate, il y a 2 grandes parties, on peut se le représenter sur le plan ci-dessous. Les expositions permanentes ne représentent que 2 niveaux, mais il y a déjà bien à faire. Le reste est temporaire et donc payant. Pour se déplacer à travers tous ces étages il y a des ascenseurs, mais attention, on peut y passer un certains temps. Je ne sais pas comment sont gérées les priorités par rapport à l’ordre des gens qui appuient sur les boutons, mais on peut faire le yo-yo plusieurs fois avant d’atteindre sa destination. Au bout de quelques minutes, j’ai réussi à atteindre la terrasse, le niveau 10, pour avoir un très beau point de vue sur Londres et la Tamise. Le vent souffle pas mal en haut mais le spectacle vaut le coup d’œil. On voit the Shard, la City mais également, si l’on regarde bien, Canary Wharf. Aux autres étages, on trouve également un restaurant et des bars. Vous pouvez rejoindre l’autre bâtiment à pied au niveau 4 en plus du niveau 1 :
Carnet pratique
Tate Modern | Bankside – SE1 9TG Londres | Gratuit pour les collections permanentes | Site
J’étais curieuse de découvrir ce musée, cette période des arts n’est pas forcément ma préférée, mais il y a toujours quelque chose de surprenant et le musée étant gratuit pour les collections permanentes, on aurait tort de s’en priver, surtout les jours pluvieux. Je n’ai clairement pas tout fait, mais cette pause était la bienvenue. Comme souvent, je m’intéresse plus au bâtiment en lui-même qu’aux œuvres à l’intérieur (on ne se refait pas !) mais j’en ai trouvé quelques unes très sympas. Connaissez-vous ce musée ? L’avez-vous visité ? 🙂
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