Road Trip d’une semaine sur l’île de Crète

Je suis allée en Crète pour mon voyage de noces, nous avions au départ hésité avec Malte, mais la Crète étant plus grande, elle a finalement gagné nos faveurs ! J’ai été charmée par cette île, qui a été touchée de plein fouet par la crise financière, mais qui a su garder son hospitalité et sa joie de vivre. Les crétois son très accueillants et généreux. Le printemps est intéressant pour se rendre en Crète, si vous n’aimez pas les fortes chaleurs que l’on peut y rencontrer l’été, cela peut être intéressant car les températures moyennes sont aux alentours de 18/20 °C. Si vous n’aimez pas la foule, le printemps est également la saison idéale. Il n’y a pas encore de hordes de touristes, il faudra juste anticiper et vous renseigner car là-bas, avril est encore considéré comme la saison basse. Les musées sont donc ouverts moins longtemps dans la journée, renseignez-vous aussi sur les administrations, pharmacies ou autres, cela peut beaucoup varier avec la saison haute. Les magasins peuvent fermer assez tard le soir car ils effectuent une longue pause l’après-midi, cette habitude est surtout héritée des chaudes journées estivales mais elle est pratiquée toute l’année. Le niveau d’anglais est un peu similaire à celui que l’on a en France, mais cela ne m’a pas empêché de me faire comprendre, moi avec quelques mots de grec et eux avec leur gentillesse et leur patience. Ci-dessous, vous trouverez le programme de ce voyage ! 🙂

Hébergement

A cette période de l’année, il y a peu de choix en matière d’hôtel, les locaux ne sont presque pas ouverts, j’ai dû me rabattre sur un hôtel “club”, ce que je n’apprécie pas trop en général. Vous savez, ces hôtels où tout ou presque est compris et où l’on vous propose tout le temps de faire des activités avec d’autres personnes qui sont avec vous dans l’hôtel. Nous avons bien esquivé à chaque fois, et hormis cela, l’hôtel était très bien, propre, le personnel très sympathique Il était situé sur la côté à Agia Pelegia, au nord-ouest d’Héraklion, c’était le Peninsula Resort. Nous n’étions pas censé avoir une chambre avec vue sur la mer, mais en arrivant, nous avons eu une très bonne surprise, la vue était superbe. En face, on peut voir un autre hôtel, je trouve tout de même que ces hôtels gâchent terriblement le paysage.

En se baladant aux alentours, j’ai remarqué la grande quantité d’oliviers (officiellement 35 millions), l’huile d’olives étant une grande spécialité de l’île. Il y en a sur toutes les tables, et je confirme, elle est tout simplement délicieuse, rien à voir avec ce qui est vendu en France ! Au bord des routes et même sur les routes, vous rencontrerez beaucoup de chèvres et autres animaux en troupeau. Il faut être assez vigilant sur la route, cela peut être à n’importe quel moment mais une fois que l’on a cette information, cela se passe beaucoup mieux. Il faut être patient aussi, des fois, les animaux sont longs à traverser, mais en même temps, rien ne presse, c’est les vacances.

Héraklion

La capitale de l’île, Héraklion, est une grande ville où l’on retrouve presque la moitié des habitants. La population est orthodoxe à 98 %, j’ai donc croisé beaucoup d’églises. Elles sont très bien entretenues, même parfois trop en comparaison d’autres bâtiments comme des écoles par exemple. C’est une jolie ville, au bord de la mer, qui abrite plusieurs styles architecturaux en son sein.

La ville, comme l’île, a été occupée par les byzantins, les arabes, les vénitiens et les ottomans, rien que ça ! Le centre-ville n’est pas immense, vous pourrez ensuite descendre les grandes artères pour vous promenez sur le front de mer. Au bout du port, on retrouve un joli fort vénitien. La balade est superbe, mais attention, l’île, d’une manière générale, est très venteuse, soyez prévenus. La mer est également très agitée, mais j’adore ça, je trouve que c’est vivant, rien à voir avec la méditerranée en France.

A plusieurs endroits dans la ville, vous pourrez naviguer dans certains sites archéologiques en cours de fouille, le passé de la ville est très riche et il est loin d’avoir livré tous ces secrets. Si vous aimez les aquariums, vous allez être servi, le Cretaquairum est énorme et très moderne, il rivalise sans problème avec celui de La Rochelle. Il est dédié aux espèces locales, c’est très intéressant et bien expliqué (en anglais très souvent). Si les vieilles pierres et les statues en tous genres vous intéressent, je vous conseille le musée archéologique de la ville. La période de l’Antiquité est très bien représentée mais on peut également voir de très belles pièces de l’époque minoenne.

La civilisation minoenne est une civilisation antique qui s’est développée sur les îles de Crète, de Santorin et globalement au sud de la Grèce continentale de – 2700 à – 1200. Cette civilisation a été découverte tardivement en début du 20ème siècle par l’archéologue anglais Arthur Evans. On ne connait pas le nom par lequel ils se désignaient mais les égyptiens de l’Antiquité les appelaient “Kaphti”.

Rethymnon

Les 3 premières photos ont été prises à Bali, sur la route de Rethymnon. Nous y avons fait une halte, les paysages ont attiré notre œil. La route en elle-même est déjà très belle, elle longe la côte, cela nous a permis de repérer ce petit village. Il y a quand même quelques hôtels dans le secteur, on reste sur une île très touristique mais la partie où l’on trouve le village en lui-même est plus calme, nous y avons surtout croisé des bateaux de pêcheurs (et aussi des bateaux de plaisance).

Ce que j’adore avec la Crète, c’est le fait de pouvoir être au bord de la mer et d’avoir de la montagne en même temps. Trois grands massifs montagneux se trouvent sur l’île, à l’ouest, les Montagnes Blanches, au centre, le massif du mont Ida (ou Psiloritis), point culminant de l’île (2 456 m) et à l’est, le massif du mont Dikti.

A l’ouest, on retrouve les gorges de Samaria, qui sont apparemment superbes mais que nous n’avons pas eu le temps de visiter.

Nous reprenons la route et arrivons à Rethymnon, qui abrite un peu plus de 30 000 habitants et un magnifique port vénitien. Les architectures y sont également variées et je vous invite à vous perdre dans les petites rues, elles sont calmes et très jolies. C’est probablement la ville de Crète qui a le mieux conservé son caractère ancien avec beaucoup de vestiges vénitiens et turcs, la vieille ville date quasiment entièrement de l’époque vénitienne. De cette époque, on peut voir également une forteresse, une belle loggia et une vieille fontaine (sur la place Rimondi) datant toutes du 16ème siècle. Une ancienne mosquée est aussi visible.

Monastère d’Arkadi

Le monastère d’Arkadi se trouve au sud-est de Rethymnon, à l’intérieur des terres. C’est une visite que j’ai adoré ! L’église qui s’y trouve date de la Renaissance, elle se trouve au milieu du monastère. J’aime le fait que les lieux soient presque tel quel, pas de bâtiments touristiques pour gâcher le tout, c’est ouvert, on s’y promène librement. On y retrouve d’ailleurs un très grand nombre de chats qui vaquent à leurs occupations en parallèle des visiteurs. Le monastère fut un haut lieu de la résistance contre l’occupation ottomane.

Pendant la révolte crétoise de 1866, 943 grecs y trouvèrent refuge. Après 3 jours de combats, et sur les ordres du supérieur du monastère, ils firent sauter des barils de poudre, préférant se sacrifier, plutôt que de se rendre. Un endroit leur est dédié, avec une fresque peinte pour leur rendre hommage. Si vous voulez vous balader autour du monastère, il y a de quoi faire, on se trouve sur un plateau, et il y a de belles randonnées en perspective.

Grottes à voir

J’ai visité 2 grottes, la première qui aurait vu grandir Zeus (3 premières photos) et la grotte de Psychro, sur le plateau de Lassithi qui aurait vu naître Zeus. Sur cette dernière, la visite a été très calme, nous n’étions pas beaucoup à l’intérieur, nous y avons même croisé un chat. Les sites et monuments sont moins surveillés qu’en France, je me souviens qu’à l’aéroport d’Héraklion il y avait également un chat qui se baladait tranquillement dans la zone avant les contrôles de sécurité. D’ailleurs, si vous adorez les chats, allez en Crète, il y en a partout.

La grotte de Psychro est ma préférée, les stalactites et stalagmites sont superbes, elle a été découverte en 1886 par des paysans. La grotte est en 2 parties, une étant plus profonde que l’autre. Rhéa aurait caché Zeus ici pour le protéger de Chronos (son père). Des fouilles à la fin du 19ème siècle, permirent d’identifier ce site comme la grotte décrite par Hésiode (un poète grec du 8ème siècle av. J.-C.).

Lac de Votomos

Le lac de Votomos se situe en plein milieu de l’île de la Crète, à 30 min environ de route au sud d’Héraklion, non loin du village de Zaros. Il n’est pas très grand, mais ses eaux sont d’une très belle couleur bleu-vert et tout autour, il y a de quoi faire quelques petites balades à pieds. Nous avons croisé pas mal de chèvres ou petits boucs en liberté sur les pentes autour du lac. L’endroit est très beau, moins haut et pentu que d’autres sur l’île, on retrouve ici une végétation de climat méditerranéen. Au bord du lac, il y a une petite buvette, tout pour passer un très bon moment.

Matala

Matala est une ville du sud de l’île essentiellement connue pour ses grottes troglodytes creusées au néolithique dans les falaises de la baie. Nous devions nous y rendre, mais ce jour-là il y avait tellement de vent que nous avons rebroussé chemin. Pour y aller, il fallait traverser toute la plage, nous avions des bermudas et le sable a un grain assez gros par ici, je vous laisse imaginer la douleur que cela peut être de se faire littéralement fouetter les mollets par l’équivalent de petits cailloux.

A la place, nous nous sommes consolés avec de délicieuses gaufres et avons visité la ville. Sur la place centrale, au sol, on peut voir des dessins très flower power et ce n’est pas un hasard, dans les années 70, Matala était un lieu de rendez-vous pour des milliers de hippies, dont certains artistes assez connus comme Cat Stevens. Ils y faisaient étape avant de partir pour Katmandou (Népal), un autre haut lieu hippie.

Avant de repartir du secteur, nous sommes allés encore un peu plus au sud pour observer la mer de Libye. Quand on regarde dans cette direction, au-delà de la grosse île visible sur la photo, à 300 km à vol d’oiseau, commence le continent africain.

La Canée

Une autre très belle ville à visiter en Crète est La Canée ou Chania, qui est la seconde ville. Elle se situe dans la partie nord-ouest de l’île. On croise d’abord le chemin de la cathédrale orthodoxe et on se balade dans les petites rues plutôt calmes à cette période de l’année. On y trouve un petit restaurant très sympa, toujours la délicieuse huile d’olives locale sur la table.

Il y a très peu de viande rouge servie sur l’île et elle est très chère mais à la place, vous pouvez déguster des viandes blanches à tomber par terre. On retrouve pas mal de viandes marinées, franchement, je n’en ai jamais mangé d’aussi bonne depuis. Tout comme les jus d’oranges pressées devant vous, à peine 2 € le verre de 50 cl, avec les meilleures oranges que je n’ai jamais dégusté. Les produits sont d’une grande qualité de manière générale, on mange très bien en Crète, elle est d’ailleurs connue pour son fameux régime et même si on ne l’a pas appliqué à la lettre, je dois dire que les salades avec concombre, feta et huile d’olives que l’on a mangé sont juste à tomber.

Au bord du port, on peut voir un édifice avec des dômes (1 gros et plusieurs petits), dans les tons ocres, c’est la mosquée des Janissaires, construite en 1645, il y a également un très beau phare datant du 15ème siècle à voir dans le secteur.

Tombe d’Eleftherios Venizelos

Avant de partir de La Canée, n’oubliez pas de faire un tour sur la tombe de Eleftherios Venizelos, ce n’est qu’à 10 min de voiture en direction du nord. C’est un homme politique grec très connu, il est né en 1864 et est mort en 1936 (à Paris). Il œuvra pour le rattachement de la Crète à la Grèce continentale, et il fût plusieurs fois Premier Ministre. Lors de la Première Guerre Mondiale, il se désolidarise du prince héritier Constantin, proche de la Triple Alliance, alors que lui penche plus vers l’Entente. Cela eut pour effet de couper la Grèce en 2 mais grâce à son action, le royaume de Grèce figura dans le camp des vainqueurs.

Sur le site, il y a également d’autres tombes, la balade est très agréable car on a une très belle vue sur la mer et autour il y a un joli jardin. Nous y avons d’ailleurs encore trouvé des chats par dizaines, tous plus câlins les uns que les autres. En repartant, 2 églises bonus, avec de très belles coupoles.

Malia et Agios Nikolaos

Sur la route d’Agios Nikolaos, dans l’est du pays, nous faisons un arrêt à Malia pour aller visiter un site archéologique réputé. En Crète, il y a 4 grands sites archéologiques majeurs de la civilisation minoenne, Knossos, Phaistos, Zakros et Malia, le moins connu et pourtant très intéressant. L’Ecole Française d’Athènes a réalisé la plupart des fouilles et a respecté le site (contrairement à celui de Knossos, mais on en reparle un peu plus bas).

Malia est le nom contemporain donné à une ancienne ville de Crète dont le nom n’est pas connu. Le site abrite ce qui était considéré comme un gigantesque palais, voici une image pour vous rendre compte, le tous d’étend sur 9 800 m² ! Les murs sont en briques crues sans placage de gypses et sans trace de fresques. Le centre-ville actuel de Malia peut être oublié facilement, je ne lui ai pas trouvé de charme, de plus, la ville est surtout une succession de bar et de boîtes de nuit, c’est surtout une ville dédiée aux fêtards, si ce n’est pas votre tasse de thé, allez uniquement au site archéologique.

Nous poursuivons donc notre chemin et arrivons à Agios Nikolaos, une petite ville côtière assez mignonne mais pas mal axée sur les boutiques et les cafés. Ce n’est clairement pas ma ville préférée, elle tout de même une particularité intéressante, un lac en son centre, le lac de Voulismeni. Au départ, j’ai cru que c’était la prolongation du port car il y a bien un port, légèrement plus à l’est, mais la partie à l’ouest est bien un lac, d’ailleurs réputé sans fond (mais en fait, il fait 64 m de profondeur). Un lien a été créé en 1870 pour relier le lac et le port. C’est pour moi le point le plus intéressant de la ville.

Plateau de Lassithi

Initialement, nous sommes allés au plateau de Lassithi pour la grotte de Psychro (qui est très belle), mais je suis tombée sous le charme de ce secteur. Le plateau est à 900 m d’altitude et fait 10 km par 5, on y retrouve beaucoup de moulins à vent, aujourd’hui soit laissés en l’état soit transformés en boutiques. Ces moulins servaient à la base pour pomper l’eau de la rivière pour l’irrigation des cultures.

Le plateau étant une cuvette marécageuse, la rivière qui s’y écoule a besoin d’être curée pour éviter l’inondation. Depuis l’entrée de la grotte, on bénéficie d’une magnifique vue sur tout le plateau, c’est tout simplement magnifique. Le coin est également connu pour ses nombreux troupeaux de moutons, je vous confirme, il y en a une très grande quantité au km².

Nous repartons et empruntons une très belle route pour la descente, le plateau de Lassithi est décidément un coup de cœur, je ne peux que vous le conseiller. Petit aparté sur la conduite en Crète, la bande d’arrêt d’urgence n’en ai pas vraiment une, elle sert à s’y déporter pour se faire doubler, pas si bête, mais les premières fois, ça surprend !

Pour ceux qui souhaitent louer une voiture, je vous recommande de vous renseigner avant de réserver, et ce n’est pas spécifique à la Crète, mais depuis juin 2016, dans certains pays d’Europe (et peut-être d’autre en dehors de l’Europe), il faut impérativement une carte de crédit (et non pas de débit comme nous avons tous en France) pour retirer le véhicule. Cela dépend de l’enseigne de location et surtout de la politique pratiquée par l’agence locale. En 2013, je n’ai pas eu ce souci, mais en 2018 au Danemark, il s’en est fallu de peu pour que nous n’ayons pas de voiture, alors je invite fortement à vous renseigner avant de partir.

Site archéologique de Knossos

Pour terminer, je vous proposer de faire la visite du site archéologique de Knossos, situé à 5 km au sud d’Héraklion. Même si ce n’est pas mon préféré, il reste tout de même à faire. Le site est très grand et riche de ruines et d’objets, le souci avec Knossos, c’est plutôt ce qu’en a fait Arthur Evans, cet archéologue anglais dont on a déjà parlé plus haut.

Le site est découvert en 1878 par un antiquaire crétois mais racheté en 1900 par Arthur Evans, il y mène de nombreuses fouilles, et met à jour en quelques mois une partie importante d’un ensemble qu’il a considéré comme le palais de Minos. En réalité, Knossos est un ensemble complexe de plus de 1 000 pièces imbriquées et servait à la fois de centre administratif, centre religieux et centre de stockage de denrées.

La civilisation minoenne a été nommée ainsi par Arthur Evans, ce n’est pas la seule liberté qu’il a pris, en effet, le site est sujet à polémique puisque Arthur Evans a construit des colonnes et autres éléments de décors par dessus les ruines, c’était son interprétation de ce à quoi aurait pu ressembler le style minoen. Le mal étant fait, le site est resté dans cet état.

La fameux fresque du taureau trône en hauteur, entourée de colonnes “factices”. Quand on rentre dans de petits bâtiments qui servaient des magasins, on trouve de très belles fresques authentiques, comme celle des dauphins, une des plus connues du site. On peut d’ailleurs voir d’autres fresques et objets venant de Knossos au musée archéologique d’Héraklion. La visite était intéressante tout de même, les civilisations dont on sait peu de choses ont ce don d’être passionnantes car mystérieuses, mais le site a été très dénaturé par Arthur Evans, il est donc moins authentique que Malia par exemple.

Conclusion

C’était un superbe voyage, une semaine n’est pas de trop pour découvrir la Crète, si vous avez la possibilité, prenez même 2 semaines. L’île n’est pas très grande, mais de part sa forme allongée, certains trajets peuvent prendre quelques kilomètres facilement. Mes endroits préférés sont le plateau de Lassithi, le site archéologique de Malia, les villes de La Canée et Rethymnon ainsi que le monastère d’Arkadi. Les crétois sont très gentils, bien qu’ils aient tout de même une mentalité d’insulaires (un peu comme les corses en France). Ils restent cependant ouverts et aident facilement les touristes. Nous avons remarqué que les radars ne sont pas du tout tolérés par les crétois, lors de notre venue, nous n’en avons vu aucun en fonctionnement. La nourriture reste également un très bon souvenir, nous avons ramené de l’huile d’olives, du miel, du thé des montagnes et des Kataifis, une pâtisserie feuilletée trempée dans un sirop agrémentée de pistaches ou de noix. On en retrouve aussi en Bulgarie, en Turquie ou bien encore au Liban. Connaissez-vous la Crète ? Si oui, qu’avez-vous préféré ? 🙂

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