Séjour d’une semaine en Alsace, entre patrimoine et nature

Je me suis rendue en Alsace pour une petite semaine de vacances, c’est une région que je connaissais, mais trop succinctement. Il y a quelques années, j’étais allée à Strasbourg que j’avais bien apprécié et c’est à peu près tout ce que j’avais vu. Cette fois-ci, j’avais envie de découvrir la région dans son ensemble. J’ai principalement été dans le Haut-Rhin, mon hébergement s’y trouvait et j’ai rayonné autour. A la fin du séjour, en partant, j’ai fait un tour à Strasbourg, histoire de voir ce qui avait changé, alors en route ! 🙂

Hébergement

J’ai posé mes valises à Orbey dans le Haut-Rhin. C’est un petit village situé légèrement en altitude, à 900 m, dans le massif des Vosges. D’ici, Kayserberg est à 15 km et Colmar à 20, c’est idéalement situé pour vous balader dans la région, si vous aimez les logements en pleine nature bien évidemment. La famille Maire vous accueille à la ferme du Racou, dans leur maison traditionnelle, avec un accès au grenier directement depuis un chemin en hauteur. C’est d’ailleurs dans cette partie que se trouvent les différentes chambres.

Au rez-de-chaussée, une salle principale pour accueillir les voyageurs où l’on retrouve une grande table pour les petits déjeuners. L’accueil et la nourriture étaient très bons. Les chambres sont des sortes de petits chalets, c’est confortable et propre. Orbey se situe dans le pays Welche, une partie de l’Alsace qui est de langue et de culture romane. Du côté Lorraine, la langue s’appelle le lorrain roman.

Kaysersberg

Kaysersberg, ou sous son nouveau nom depuis 2016, Kaysersberg Vignoble (réunion de plusieurs villes), est une commune d’un peu moins de 3 000 habitants avec une très grande concentration de façades typiques de la région et de boutiques d’artisanat. On y trouve également pas mal de restaurants où l’on peut déguster des plats emblématiques comme le baeckeoffe (à base d’un assortiment de viandes et de pommes de terre), la choucroute (qu’on ne présente plus !) ou bien encore des spätzles (pâtes).

Pour dîner en Alsace, je vous conseille de vous y prendre assez tôt, c’est comme en Allemagne, ils mangent à partir de 18h30 et rarement au-delà de 20h. Passée cette heure, il sera souvent assez dur de trouver une table et de se faire servir. Il faudra alors se rabattre sur des chaînes de restaurants si vous avez loupé le coche. Essayez d’aller manger à 19h maximum, de toute façon, le temps de choisir votre plat et peut-être de prendre un apéro, vous devriez attaquer votre repas dans un temps plus habituel pour le reste de la France.

J’ai trouvé cette ville très mignonne, mais attendez-vous à ce que je ne sois pas très objective avec les façades à colombages si colorées de la région. Lors de votre balade, vous pourrez croiser le chemin de l’église de l’invention de la Sainte-Croix avec un joli portail roman du 13ème siècle, quelques chapelles et la façade rose pâle d’un ancien couvent du 15ème siècle qui abritait des Franciscains. La ville est entourée de vignobles, le cadre alentour est très vert.

Colmar

La préfecture du Haut-Rhin, Colmar, est une ville que j’ai adoré ! Elle a une taille assez conséquente pour que l’on s’y balade toute la journée en restant à taille humaine. Il y a énormément de vieilles maisons datant du Moyen-Âge, toutes très colorées et la ville est aussi connue pour son grand réseau de canaux, cela lui vaut d’ailleurs le surnom de Petite Venise. On pourra voir également une ancienne collégiale, plusieurs couvents mais aussi un théâtre remarquable. Si vous êtes amateurs de musées, il y a le musée Unterlinden qui est très réputé, il traite des Beaux-Arts. Colmar a vu naître Auguste Bartholdi, le créateur de la statue de la liberté à New York.

J’ai parcouru la ville à pieds, le centre-historique se fait en un temps tout à faire raisonnable, mais si vous souhaitez vous y déplacer plus rapidement, sachez qu’il y a une vingtaine de lignes de bus, le réseau est l’un des plus propres de France avec 90 % de bus roulant au gaz naturel. Les cafés avec leurs jolies terrasses au bord des canaux sont assez souvent pris d’assaut, si vous aimez plus le calme, n’hésitez pas, comme je le dis très souvent, à vous perdre dans les petites rues. A chaque coin de rue, il y a quelque chose à voir à Colmar.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur la ville et son histoire, vous pouvez opter pour la balade en barque sur les canaux. J’ai beaucoup aimé, on peut avoir beaucoup d’informations intéressantes et admirer la vue. Avec ce parcours, on peut voir des endroits que l’on ne peut pas voir à pieds, il y a de mignons petits jardins au bord de l’eau, des sculptures laissées là par leurs auteurs et on a accès à une végétation que l’on ne soupçonne pas quand on déambule à pieds dans les rues pavées du centre. J’ai appris que les formes faites dans les volets des maisons avaient des significations bien particulières. S’il y a un cœur, c’est qu’il y avait une fille à marier dans la maison, mais il y a beaucoup d’autres formes à découvrir.

Les couleurs des maisons ont également des sens particuliers, au début, c’était plus un marqueur religieux (bleu pour les catholiques, rouge pour les protestants) et par la suite, cela servit à différencier les différents corps de métier. Au Moyen-Âge, très peu de personnes savaient lire, ces codes ont donc été mis en place, le rouge était lié aux métiers du fer, le bleu pour les métiers du bois, le jaune pour les boulangers et pâtissiers, le vert faisait quant à lui référence à la couture, au tissu et au cuir et les métiers de la construction étaient représentés par la couleur crème. Depuis, ces codes ont évolué avec le temps et leurs propriétaires successifs, on ne retrouve plus forcément de boulangers dans une maison jaune.

Eguisheim

Eguisheim est situé à 5 km au sud-ouest de Colmar et depuis 2003, la commune est classée parmi les Plus Beaux Villages de France. Si vous aimez les toutes petites rues pavées bordées de vieilles maisons colorées, vous allez être servis, bien que le village ne soit pas très grand, vous allez en prendre plein les mirettes.

Vous trouverez aussi beaucoup de boutiques d’artisanat, dont la boutique du champignon, qui, bien que je n’aime pas ça, m’a bien plu. A l’intérieur, on retrouve une partie épicerie, pour les amateurs, c’est une bonne adresse, mais également plein d’objets autour du champignon comme des figurines, des peluches ou bien encore des livres.

Au centre du village on trouve la fontaine Saint-Léon, qui a la particularité d’être de forme octogonale, elle est également une des plus imposantes de la région (Alsace). Sur cette place, on peut voir le château Saint-Léon de couleur rose pâle ainsi que de petits jardins à son pied. Dans le village, on croise beaucoup de maisons de vignerons, si vous souhaitez faire une dégustation, c’est le bon endroit.

Riquewihr

Avec ces quelques 1 000 habitants, Riquewihr est une petite localité située à 13 km de Colmar mais elle n’en est pas moins à visiter. Elle est assez fréquentée par les touristes car elle a été épargnée par les 2 Guerres Mondiales, elle est donc très bien conservée. Le village est protégé par un vallon boisé qui lui offre un climat doux, ce qui favorise la culture de la vigne. On en retrouve tout autour, Riquewihr se trouve sur la route des vins d’Alsace.

L’activité touristique principale se situe sur la rue du Général de Gaulle, on y retrouve des boutiques et des restaurants. Celle que j’ai beaucoup aimé, c’est Féerie de Noël, un magasin dédié aux décorations de Noël, il y en a énormément, on ne sait plus où donner de la tête. La décoration des lieux est superbe et on y trouve toute l’année, un sapin géant décoré. Il y en a pour tous les goûts, pour les enfants, des décorations en verre, des crèches ou bien encore des ornements en bois. J’y ai acheté quelques décorations que je possède toujours, elles sont de très bonne qualité.

Une fois la visite de la boutique terminée, n’hésitez pas à passer sous le Dolder (point le plus haut en alsacien), l’ancienne porte de la ville, construite en même temps que la muraille au 13ème siècle. Sa fonction était avant tout défensive, du haut de ses 25 mètres, les assaillants étaient assez rapidement repérés. De nos jours, plus de gardien à l’intérieur mais le musée local de l’art et de la tradition populaires.

Ribeauvillé

Ribeauvillé est une petite ville d’environ 5 000 habitants qui se situe dans un secteur légèrement moins vallonné que ses consœurs du coin. Elle bénéficie de rues plus larges avec des espaces plus aérés. Egalement sur la route des vins d’Alsace, elle comporte aussi un bon nombre d’anciens bâtiments comme l’auberge de l’éléphant, datant du 16ème siècle. A l’entrée de la ville, vous serez accueilli par la Porte des Bouchers, une tour construite au 13ème siècle, qui comporte 3 étages et a été rehaussée en 1536, elle mesure donc aujourd’hui 29 m de haut.

Au Moyen-Âge, Ribeauvillé était divisée en 4 quartiers tous avec des fortifications distinctes, les portes permettaient le passage d’un quartier à l’autre, elle est la dernière a être encore debout. Perché à 528 m, le château de Saint-Ulrich (11ème siècle) domine la ville, il peut se visiter librement, un sentier y mène.

Château du Haut-Koenigsbourg

A 27 km au nord de Colmar, trône en haut de son éperon rocheux le château du Haut-Koenigsbourg. Vous l’avez peut-être déjà vu sur une brochure ou un blog, il est très connu, il y a en moyenne, 550 000 visiteurs chaque année. Il se situe sur la commune d’Orschwiller dans le Bas-Rhin (67), c’est un château fort alsacien datant du 12ème siècle mais profondément remanié au 15ème.

Il a été restauré avant la Première Guerre Mondiale sous Guillaume II. Le château a été construit sous Frédéric le Borgne en toute illégalité, les terres ne lui appartenaient pas, le château comme beaucoup d’autres de ce secteur faisait partie d’une ligne de défense. Durant la première moitié du 13ème siècle, les ducs de Lorraine auraient profité d’un affaiblissement des Hohenstaufen, les propriétaires, pour s’emparer du château et cela jusqu’au 15ème siècle. Il est ensuite devenu un repaire de chevaliers brigands et il fut conquit et incendié en 1462 par une coalition regroupant les villes de Colmar, Strasbourg et Bâle. Les restes du château ont été confiés aux Thierstein qui ont fait construire un bastion, des tours et un mur d’enceinte.

En 1517, le dernier de la famille s’éteint, il croulait sous les dettes, les propriétaires suivants ne firent aucun entretien, puis en 1633, c’est la Guerre de Trente Ans, les suédois assiègent le château qui est complètement en ruine, suit un incendie et il fut laissé à son triste sort. Classé Monument Historique en 1862, le site et ses ruines sont rachetés par la commune de Sélestat.

En 1899, l’Alsace étant devenue allemande (depuis près de 30 ans), la ville de Sélestat offre le château en ruine et les terres alentours à l’empereur Guillaume II. Ce dernier confie la restauration à un architecte très méticuleux qui a essayé de le présenter tel qu’il était vers l’an 1500. Le nouvel édifice est inauguré en 1908 mais en 1919, le château entre en possession de l’Etat français (l’Alsace étant redevenue française via le traité de Versailles), cependant, le blason de Guillaume II est toujours présent.

Ce château est revenu de loin, je vous conseille la visite, il est très grand. Vous pourrez admirer la salle du Kaiser (une salle d’honneur), un escalier hexagonal ou bien encore l’aigle impérial tout en haut du donjon. Il y a également de très jolis jardins, lors de ma venue, des légumes anciens y étaient cultivé.

NaturOparC

J’ai fait un tour à NaturOparC, un parc principalement dédié aux cigognes, situé sur la commune de Hunawihr (à 17 km au nord de Colmar). Créé en 1976 par Jacques Renaud, le parc est un centre de réintroduction et vous y croiserez également des loutres européennes. On reconnaît facilement les cigognes blanches grâce à leur bec rouge et leur plumage noir et blanc. On peut les croiser souvent posées sur l’herbe, dans des nids en hauteur ou bien encore à la nursery.

A l’ouverture du parc, en 1976, il ne restait plus en Alsace que 5 couples sauvages de cigognes blanches, le créateur du centre, après de nombreuses recherches, a expérimenté le fait de les garder 3 ans en captivité pour que la population s’agrandisse. Cela a été payant, plus de 150 cigognes y vivent désormais en liberté tout au long de l’année. J’en ai même croisé sur le parking du parc, sans doute à la recherche de nourriture tombée d’une voiture de visiteur.

Depuis 2010, il y a le Ludo-Labo qui initie les enfants au monde des oiseaux. A NaturOparC, on retrouve également des poissons locaux et grâce à un tunnel sous la zone humide, on peut observer la vie de ce genre de milieux. Les loutres européennes bénéficient également d’un programme de reproduction et de réintroduction, à plusieurs reprises, certaines ont été relâchées dans les cours d’eau locaux.

On peut approcher d’assez prêts certaines cigognes, c’est très intéressant de pouvoir les voir ainsi, mais évidemment, comme toujours, il faut respecter les animaux, ne pas les toucher et ne pas les affoler par des bruits forts et soudains. Quand j’y étais, j’ai pu assister au nourrissage des loutres, c’était impressionnant de voir à quelle vitesse elles nagent, de vraies fusées. C’est un parc tourné vers la nature et la sensibilisation, je ne peux que vous le conseiller.

Munster

J’ai fait un rapide passage par la ville de Munster dans le Haut-Rhin, logé dans la vallée de la Fecht. J’y suis arrivée en fin d’après-midi, j’ai pu voir le centre-ville et puis je suis allée dîner, car il était tard, il devait être 19h (me tapez pas les alsaciens :p) !

La ville est mondialement connue pour son fameux fromage, protégé depuis 1969 par une Appellation d’Origine Contrôlée. L’histoire de ce fromage au lait de vache remonterait au 9ème siècle, la recette aurait été laissée par un moine irlandais de passage … ou alors de l’époque de Charlemagne, des moines venus christianiser cette région auraient apporté leur savoir-faire en la matière.

Je suis passée devant la marie, puis devant l’église catholique Saint-Léger (en pierres blanches) ainsi que devant l’église protestante (en pierres roses). La ville n’est pas très grande, le centre se fait assez rapidement mais elle a beaucoup de charme. J’ai retrouvé quelques cigognes dans leurs petits nids douillets sur les toits de la ville.

Munster abrite le siège du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Il y a quelques petites façades colorées à débusquer. Une autre spécialité locale sont les marcaires (ou malker), dont la tradition remonte au 9ème siècle. Ce sont des fermiers de haute montagne qui ont modelé le paysage des chaumes. Ils passent l’hiver dans la vallée puis montent avec leur troupeau de bovins dans les alpages à la fin mai. Ils y restent tout l’été et ne redescendent qu’à l’automne, leur principale activité consiste en la fabrication du munster.

Parc Naturel des Ballons des Vosges

Le parc naturel régional des Ballons des Vosges a été créé en 1989 à l’initiative de l’Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté. Il regroupe 189 communes et est à cheval sur 4 départements, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, les Vosges et le Territoire de Belfort. Son point culminant est le Grand Ballon (1 424 m) et est étendu sur près de 2 700 km². Le parc comprend 14 sommets qui dépassent les 1 300 m d’altitude et il abrite bon nombre d’espèces rares, menacées et/ou protégées comme par exemple le grand tétras, le lynx boréal ou bien encore quelques loups gris.

Il y a également une grande diversité de milieux naturels comme des tourbières, des hêtraies et des pelouses calcaires. On y retrouve quelques lacs, c’est d’ailleurs l’objet de ma randonnée, je suis allée voir le Lac Vert (sur le territoire de la commune de Soultzeren), il tire son nom d’une algue qui prolifère l’été. Les paysages sont magnifiques, j’ai croisé des ânes et pas mal de vaches. Le lac se trouve à une altitude de 1 044 m.

Si vous prolongez la balade, vous tomberez sur le barrage derrière le lac. Il y a énormément de randonnées dans le secteur, n’hésitez pas passer à la maison du parc à Munster, vous pourrez avoir des cartes et tout un tas d’informations bien utiles.

Volerie des Aigles

Si vous aimez les rapaces, je vous conseille d’aller faire un tour du côté de Kintzheim dans le Haut-Rhin. La Volerie des Aigles a été créée par Jacques Renaud (eh oui, encore lui !) en 1968. Sa création est venue d’une nécessité, les populations de rapaces étaient en chute libre (campagnes de destructions, agriculture expansive …), elle a pour but de restaurer l’image de ces animaux auprès du public de façon ludique et pédagogique.

Le cadre est superbe, vous déambuler dans les ruines du château de Kintzheim. Au début, on a accès aux espaces où les rapaces se reposent, soit sur des poteaux en bois ou pour certains dans des volières, après vient la partie de mises en vol commentées, avec des explications sur les habitudes des rapaces, les techniques de chasse et leurs spécificités.

Le centre de reproduction de la Volerie des Aigles a permis l’élevage de 1 500 jeunes rapaces de 33 espèces depuis sa création. J’ai découvert des espèces dont je ne n’avais jamais entendu parler comme le pygargue de Steller, le faucon sacre ou bien encore le caracara huppé, bref, ce fut une visite magique et très instructive.

Strasbourg

Pour terminer, je vous emmène à Strasbourg, préfecture du Bas-Rhin (67). La ville, comme vous le savez sûrement, est le siège de plusieurs institutions comme le Conseil de l’Europe et le Parlement Européen (photo). La plupart de ces bâtiments se situent au nord-est de la ville, un tramway (ligne E) passe à côté. Si vous souhaitez les visiter, sachez qu’il faut présenter une carte d’identité valide ou un passeport et les contrôles de sécurité sont assez similaires comme dans les aéroports. Pour les visiteurs individuels (moins de 10 personnes), il n’y a pas besoin de réservation.

Le centre historique de Strasbourg est vaste, la totalité de la Grande Île est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988, on y retrouve tout un tas de superbes maisons à colombages et vous ne pourrez pas manquer la cathédrale de la ville, Notre-Dame de Strasbourg. Fondée en 1015 sur les vestiges d’une ancienne cathédrale et élevée en 1220 dans le style gothique, cette église catholique est haute de 142 m, mais par endroit, on manque cruellement de recul pour l’admirer dans sa globalité. Elle a la particularité d’avoir vu l’espace entre ses 2 tours comblé en 1388 et se reconnait à son clocher unique. Elle se voit de très loin dans la plaine d’Alsace, jusqu’aux Vosges ou bien la Forêt-Noire.

On retrouve plusieurs styles architecturaux au sein de la ville, le centre est marqué par les maisons à colombages, surtout dans le très touristique quartier de la Petit France. Il y a également de belles représentations du style Renaissance et de Classicisme avec le Palais Rohan par exemple pour ce dernier. Il y a également quelques bâtiments Art Nouveau, comme la maison égyptienne dans le quartier de Neustadt. Pour découvrir la ville plus en profondeur, il vous faudra bien 3 ou 4 jours, elle est très étendue et il n’y a pas que le quartier de la Petite France à voir.

J’aime beaucoup cette ville, mais j’ai tout de même une petite préférence pour Colmar, s’il fallait comparer les 2 préfectures de la région historique d’Alsace. Si vous voulez tester un bon restaurant, je vous conseille Gurtlerhoft, un haut lieu de la ville, vous pourrez y déguster tout un tas de spécialités locales, on y mange vraiment très bien.

Conclusion

Quelle belle région, si vous portez comme moi un amour immodéré aux façades colorées à colombages, l’Alsace est faite pour vous ! J’ai pu découvrir le Haut-Rhin qui est un sublime département avec notamment le parc naturel régional des Ballons d’Alsace. Ce secteur ouvre une infinité de randonnées entre verdure, forêts, lacs et montagnes. La région bénéficie d’un climat continental et selon comment l’endroit est protégé par les Vosges, le climat peut être vraiment doux et peu arrosé. L’histoire de la région est passionnante, multi-culturelle. Dans toute la région on retrouve également beaucoup de monuments en lien avec les 2 Guerres Mondiales, vous n’aurez que l’embarras du choix. Mes villes et villages préférés restent Colmar, Kaysersberg, Strasbourg, Ribeauvillé et Riquewihr. J’ai été enchantée par le NaturOparC et la Volerie des Aigles, tous 2 des sites d’une grande qualité avec un souci du bien-être animal et qui s’efforcent de sensibiliser le public sur la conservation et le respect des animaux. Quelle ville avez-vous préféré ? Êtes-vous plus balades nature ou balades citadines ? N’hésitez pas à me partager vos impressions et astuces sur la région ! 🙂

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