Balade nature sur les étangs de Vert-le-Petit et de l’Arbalète en Essonne

Que voir en Essonne si vous aimez la nature, l’eau, les animaux et les écosystèmes riches et sensibles à la fois ? Eh bien, je vous propose de découvrir des étangs, tout d’abord un ensemble de plusieurs plans d’eau sur la commune de Vert-le-Petit et l’étang de l’Arbalète à Grigny, alors en route ! 🙂

Etangs de Vert-le-Petit

La ville de Vert-le-Petit se situe à environ 34 km au sud de Paris, elle fait partie du département de l’Essonne (91). A l’est du centre-ville se situent 5 étangs, la rivière Essonne s’y écoule et les alimente. Ces étangs font partie d’un plus vaste ensemble d’étangs et de marais qui démarre au nord à Ormoy, Echarcon, puis Mennecy (dont le marais de la Grande Île, je vous en avais déjà parlé ici), Fontenay le Vicomte, donc Vert-le-Petit, Ballancourt, Itteville et jusqu’à la Ferté-Alais.

Les étangs de Vert-le-Petit s’étendent sur 40 ha, on y retrouve beaucoup de pêcheurs (une quantité assez importante de brochets et de sandres notamment) et de sentiers pour se balader (dont un de grande randonnée qui fait la connexion avec les autres marais de la vallée). Selon la saison, si le temps est humide, n’hésitez pas à vous munir de bottes, cela peut être un peu boueux par endroits. Si vous souhaitez y passer la journée, vous trouverez un espace de restauration (le chalet des étangs).

Vous pourrez également y observer des oies domestiques, ce qui devrait plaire aux enfants notamment. Des hérons cendrés sont là parfois ainsi que d’autres oiseaux comme des sternes, des canards, des foulques ou des grèbes. Lors de ma balade, je n’ai croisé que les oies, mais c’était très sympa tout de même !

Jusqu’au 19ème siècle, les abords de la rivière Essonne étaient constitués de forêts et de prairies régulièrement inondées, les habitants vivaient donc principalement de l’agriculture et de l’exploitation de la forêt. La décomposition des différentes espèces végétales qui peuplaient le marais a produit, au cours des siècles, une grande épaisseur de tourbe. Vers les années 1830, la tourbe a été exploitée mais peu à peu délaissée au fil du temps avec l’arrivée du charbon et surtout de l’électricité.

Les carrières de tourbe se sont emplies d’eau et ont donné naissance aux étangs que l’on peut voir de nos jours. Toutes ces zones humides ont un grand intérêt écologique, une partie de la zone est classée réserve naturelle. Le long de certains étangs se trouve également une roselière (ensemble de roseaux) qui abrite diverses espèces discrètes et rares.

Etang de l’Arbalète

Sur la commune de Grigny, se trouve l’étang de l’Arbalète, il fait partie de la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne avec la commune voisine de Viry-Châtillon. Ces anciennes sablières ont été envahies par les eaux de la Seine. L’étang se trouve juste de l’autre côté de la Nationale 7. Bien que la route soit proche, une fine bande de végétation masque en grande partie la route, mais le bruit se fait encore un peu entendre de ce côté-là. Le RER D passe également à proximité (la gare de Grigny Centre se trouve au sud), on peut d’ailleurs avoir une vue d’ensemble depuis le train assez jolie.

On retrouve les lacs de la Justice, des Noues de Seine et celui de l’Arbalète. Le tour complet de ces étangs fait 8 km. Les chemins sont praticables à pieds ou à vélo. L’étang de l’Arbalète abrite de nombreux oiseaux, il y a des îlots, véritables havres de paix, puisqu’ils sont inaccessibles pour les humains. Vous pourrez y voir également des cygnes, des oies bernaches, des foulques, des hérons cendrés ou bien encore, si vous avez de la chance et une bonne paire de jumelles, des cygnes noirs.

Tout autour des étangs sont disséminés des pontons de pêche et vous pourrez aussi pratiquer de la voile, du ski nautique ou bien encore de la planche à voile. Toutes ces activités sont proposées par le club nautique de Viry-Châtillon, il faudra donc vous rendre du côté géré par cette commune pour vous y  adonner. De nos jours, il n’est plus possible de se baigner dans les étangs, mais dans les années 60, c’était possible.

Conclusion

L’Essonne est un département assez bien loti en matière de zones naturelles sensibles. La rivière Essonne abreuve le département du sud au nord. Cette rivière est la réunion de 2 autres à hauteur de Pithiviers dans le Loiret (45) et termine sa course dans la Seine à hauteur de la ville de Corbeil-Essonnes (91). Elle est longue de 100 km environ et traverse le Loiret (45), la Seine-et-Marne (77) et l’Essonne (91). Ce département bénéficie, grâce à elle, de divers milieux riches (marais, tourbières …). C’est l’occasion de découvrir des écosystèmes fragiles, qui doivent continuer d’être préservés, que cela soit pour la flore ou bien pour la faune. Ces zones sont souvent les seuls arrêts tranquilles sur le parcours d’espèces migratrices. Si cela vous intéresse, le Conseil Départemental de l’Essonne organise assez souvent des balades guidées avec des experts des milieux naturels ou des experts en ornithologie. Connaissez-vous ces endroits en Essonne ? Appréciez-vous d’autres coins dans le secteur ? Quand vous êtes dans ce genre de lieux, êtes-vous plutôt détente ou observation d’oiseaux ? 🙂

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