Balade street arts dans le 13ème arrondissement de Paris

Je vous propose une sélection de street arts trouvés dans le 13ème arrondissement de Paris, cet article regroupe plusieurs balades dont une faite avec Cécile, du blog Famille France Trotteuse, une acolyte de balades photographiques au top. La mairie du 13ème a mis le paquet sur les street arts avec son initiative Boulevard Paris 13ème. J’avais été parfois un peu déçue des street arts dans d’autres arrondissements parisiens, souvent plus proches du tag qu’autre chose (ou faites-le avec humour comme Qlote et ses petits slips), mais dans le 13ème, j’ai été émerveillée. On en prend plein les yeux, alors en route ! 🙂

Bibliothèque François Mitterrand

On commence par une très belle œuvre (garçon au casque) d’Herakut, un duo d’artistes allemands, je l’ai trouvé rue René Goscinny. Dans la rue Primo Levi on peut voir ce street art de lapin pressé de Narvalo Connection. Le street art avec le casque est de Noty & Aroz, un duo de français, plus précisément des franciliens. Ils mélangent des personnages de la pop culture avec des représentations de divinités par exemple. Ici, c’est un Wolverine mixé à un Ronin, le personnage s’appelle Monsieur San.

Dans la rue Françoise Dolto, une œuvre de Stoul tout en triangles et couleurs. Ensuite, une fresque trouvée également rue Françoise Dolto, une tête d’enfant réalisée avec des papiers déchirés de couleurs. Je n’ai pas trouvé de signature sur le mur. Nous retrouvons ici une œuvre (fille serrant un panda dans ses bras) de Vinie et il y en a d’autres d’elle dans le quartier. Vinie est Toulousaine et on peut retrouver ce street art rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé (à vos souhaits !). Elle fait apparemment partie d’une association qui s’appelle VTR – Art qui veut dire « Vis tes rêves » et qui organise des événements artistiques et solidaires.

On continue avec un street art (enfant au pinceau) de Doudou style. L’œuvre est visible rue Marie-Louise Dubreuil-Jacotin. Plus loin, une œuvre signée Vinie faite avec Rea Oner. Vous pourrez retrouver ce street art rue des Grands Moulins. Un doudou traîne rue Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, l’auteur est Patrick Sebon. L’œuvre se trouve juste à côté du Vinie avec le panda.

Et pour terminer ce secteur, un de mes préférés, qui couvre toute une façade d’immeuble, avec un Napoléon hybride réalisé par Tristan Eaton, un américain originaire de Los Angeles. Je ne me lasse pas de le regarder, il y a toujours un petit détail à découvrir. Au global son œuvre marche super bien, tout s’emboîte bien, tout est identifiable, et son effet collage est juste très bien trouvé. Il est visible au croisement des rues Watt, Chevaleret et du Loiret. Sur un pont au-dessus de voies ferrées on peut apercevoir un château d’eau décoré également par Tristan Eaton, l’œuvre s’appelle « Peace tower ».

Boulevard Vincent Auriol

Si vous chercher de grandes fresques, il y en a une très grande concentration vers le boulevard Vincent Auriol. Au 85, on tombe sur une première grande fresque qui est l’œuvre de Conor Harrington. Elle a été peinte en mars 2017, elle s’intitule « Etreinte et lutte », sur fond rose/rouge. La fresque (en violet et jaune) avec la femme est d’Inti, c’est « La Madre Secular 2 », version laïque de la Madone. La galerie Itinerrance lui a d’ailleurs consacré une exposition en 2018. Vers la rue Jeanne d’Arc (encore), on trouve également cette très grande fresque (femme en rouge et noir) de Shepard Fairey réalisée en 2012 qui mesure 40 mètres de haut, il a lui aussi eu le droit à son exposition à la galerie Itinerrance en 2019. Son nom est « Rise above rebel », une fresque en rapport avec l’oppression.

Visible depuis le boulevard Auriol mais se trouvant sur un immeuble de la rue Esquirol, cette fresque de Seth, sans nom, a été peinte en 2016, elle en appelle à notre imagination. Plus haut dans la rue, on tombe devant « Et j’ai retenu mon souffle » de Faile qui date de juin 2016. Elle est visible depuis le boulevard Auriol et la rue Jeanne d’Arc. La fresque au 131 du boulevard Auriol, a été réalisée en 2017 par Maye. C’est un artiste qui vient de la Camargue, on y regardant de plus près, on y retrouve beaucoup de codes. Le nom du street art est « Etang de Thau ».

A l’angle avec la rue Nationale, un chat bleu attire le regard, plus précisément « Le Chat » qui est l’œuvre de C215. La fresque a été peinte en 2013 et elle est visible depuis le métro. A nouveau une œuvre de Shepard Fairey, « Liberté, Egalité, Fraternité », réalisée en 2017. Elle est inspirée d’une des affiches faite après les attentats du 13 Novembre par l’artiste américain. Toujours sur le boulevard Auriol, une très haute fresque de Bom-K. A l’origine, il y avait une inscription sur la partie droite, où il y a les fenêtres « mon robot te botte le derrière », mais ça n’a pas été apprécié et donc enlevé, seule reste la main gauche de l’enfant sur cette partie.

En tournant sur la place Pinel, on aperçoit à travers les arbres, au numéro 10, une fresque de D*Face intitulée « Love won’t tear us appart », c’est même sa toute première œuvre à Paris, elle représente le souvenir des êtres aimés (homme avec un crâne et femme en rouge). Rue Esquirol, une fresque un peu plus petite en format, mais tout aussi jolie, celle de Btoy qui s’appelle « Evelyn Nesbit », c’est à l’origine une toile de l’artiste. Je me suis baladée vers la station Nationale sur la ligne 6 du métro où j’ai trouvé cette façade toute de bleue vêtue avec cet effet de déchirement sur les motifs. C’est l’œuvre d’Add Fuel, un artiste portugais, il reprend le graphisme des azulejos. Ce sont des carreaux de faïence décorés de motifs géométriques, ils sont assez souvent de couleur bleue (« azul » voulant dire bleu en portugais).

Rue Jeanne d’Arc, une œuvre de Shepard Fairey (encore lui), dans les tons turquoises et avec des formes géométriques. Non loin, à nouveau une œuvre de D*Face avec cette femme bleue et aux lèvres rouges bien remarquables. L’œuvre représentant une femme avec un enfant dans les bras est de C215, il originaire du Val-de-Marne (94), non loin de Paris. La fresque dans les tons roses et violets est de Hownosm. Sur le mur d’un des bâtiments de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, on retrouve un Dr House en grand format fait de petites mosaïques dans le style des Space Invaders que l’on peut voir aux 4 coins de la capitale.

Conclusion

Ces différentes balades sont toujours un vrai plaisir, arpenter la ville à la recherche de street arts tient de la chasse aux trésors pour moi. Je remercie Cécile pour sa bonne compagnie sur une de ces balades. Quels sont vos street arts préférés ? Quels artistes avez-vous découvert ? Quels sont ceux que vous connaissiez déjà ? 🙂

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