Le Zugspitze, point culminant de l’Allemagne et visite de Garmisch-Partenkirchen

Dans cet article, je vous propose de grimper sur le toit de l’Allemagne, le Zugspitze, juste à la frontière autrichienne. Ensuite, nous irons nous balader à Garmisch-Partenkirchen, une station de ski réputée en Bavière, alors en route ! 🙂

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Le Zugspitze, le toit de l’Allemagne

Le Zugspitze culmine à 2 962 mètres, il est moins haut que notre Mont-Blanc, mais il n’en offre pas moins un magnifique panorama. En même temps, l’Allemagne n’est pas dans le même secteur des Alpes, ici c’est le début du massif.

Pour monter au Zugspitze, je me suis rendue côté autrichien pour prendre le téléphérique car la route y était plus courte depuis mon point de départ. J’ai pris la vignette pour 10 jours qui coûte 9,40 €, elle est obligatoire sur pas mal de routes rapides et cela peut être l’occasion d’y revenir quelque jours plus tard pour visiter Innsbruck, la capitale du Tyrol, par exemple.

J’arrive donc à Ehrwald, la commune qui accueille le téléphérique. Le tarif est assez cher, il faut vraiment prévoir de rester un peu là-haut, ne serait-ce que pour admirer la vue. La montée/descente coûte 51 € et c’est en fait le moins cher car côté allemand, c’est 63 €. En 2017, le tracé du téléphérique côté Allemagne a été complètement refait, le parcours fait près de 4,5 km. Le dénivelé est de 1 945 m qui se fait en un seul tronçon, c’est le record mondial pour une remontée mécanique.

En tout cas, déjà du côté autrichien, le dénivelé et la longueur du câble sont impressionnants. Si le temps n’est pas dégagé, vous ne verrez pas grand chose, regardez la météo avant de partir, ne serait-ce que pour vous habiller. Prenez un bon polaire, en été, à cette altitude, il fait facilement 0 °C à l’ombre. Le téléphérique peut contenir une centaine de personnes et j’arrive à destination en 7/8 min, on part de 1 200 m pour arrive à 2 950 m, il est très rapide. Déjà pendant la montée, la vue est superbe, profitez-en pour essayer de retrouver le départ du téléphérique.

En haut, il y a de quoi se restaurer avec un restaurant panoramique, plutôt cher, ou bien encore le Biergarten le plus haut du monde, que je vous conseille car bien moins cher et très convivial. Un Biergarten est un endroit où l’on peut boire de la bière et manger, c’est très répandu en Allemagne. Il y a également des boutiques de souvenirs et un petit musée. Une plateforme est installée pour profiter encore plus de la vue, de là on peut y avoir les Alpes sur 4 pays, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et la Suisse.

En haut, on change de frontière, on passe en Allemagne, des panneaux de région vous le signalent. Je suis arrivée par le Tyrol et je passe en Bavière en une fraction de seconde. Votre téléphone risque de vous enquiquiner fréquemment, il ne va pas arrêter de changer d’opérateur et de vous envoyer des SMS, je vous conseille de le laisser dans son délire et d’admirer la vue. Une croix dorée symbolise le sommet, qui se trouve donc à 2 962 m. La plateforme est à 2 950 m, pour atteindre le sommet, un petit sentier est proposé, prévoyez des chaussures avec une bonne accroche.

Je me pose avec une barquette de saucisses/frites, et reste à contempler les montagnes. Evidemment, il vaut mieux se trouver une table au soleil, sinon vous risquez de greloter sévère.

Ca et là on peut voir quelques randonneurs un peu plus loin et quelques oiseaux apparemment devenus accro aux saucisses qui tentent leur chance auprès de quelques touristes. Côté allemand, on peu apercevoir un lac tout en bas, c’est l’Eibsee. Le musée propose des photos d’époque assez impressionnantes où l’on voit des ouvriers risquer leur vie pour poser les prémices du téléphérique. La voie a été ouverte en 1926, leur travail force l’admiration. Il y a aussi un ancien modèle de cabine à voir, elle contenait moins de personnes à l’époque. Dans un coin, une petite dalle de verre nous propose de voir le vide sous nos pieds, l’effet est sympa pourvu que l’on n’ait pas le vertige bien évidemment.

Je redescends quelques heures après mon arrivée, toujours par le côté autrichien. Lors du trajet retour, on peut voir la silhouette de la cabine se dessiner sur des roches très escarpées. Cela permet également d’apprécier un peu plus la vitesse à laquelle nous descendons. Compte tenu du dénivelé, le téléphérique est une bonne option pour se rend au Zugspitze, car la montée ne se fait pas en une demi-journée, loin de là.

Garmisch-Partenkirchen

En revenant côté allemand, où j’avais ma location, j’ ai fait un arrêt à Garmisch-Partenkirchen, qui était sur le chemin. C’est une station de ski très réputée et riche. On y retrouve des chalets en bois foncé, typiques des Alpes. Il y a pas mal de détails à observer sur les façades, des peintures, des sculptures ou bien encore de petits balcons discrets. J’ai croisé également un monsieur en tenue traditionnelle bavaroise, ça surprend au début et puis on s’y fait.

La commune est la réunion de 2 bourgs, Garmisch et Partenkirchen, qui a été effectuée en 1935. La ville a accueilli les 4èmes Jeux Olympiques d’hiver en 1936 et a failli voir sur son territoire ceux de 1940, qui étaient initialement prévus à Sapporo au Japon, mais finalement annulés pour cause de Seconde Guerre mondiale. Au départ de la station, vous trouverez le chemin de fer du Zugspitze, long de 19 km. Il emmène à la gare du glacier, à 2 588 m et de là, un téléphérique vous conduit au sommet.

J’ai trouvé la ville très agréable, verdoyante et calme. En été, l’ambiance est plus détendue, on retrouve des touristes de tous les horizons. Je n’ai pas assisté à un défilé de Porsche et de Rolex en tout cas. Quelques beaux bâtiments dans un style plus bavarois sont à voir comme la vieille pharmacie avec sa façade gris foncé et ses nombreuses fenêtres. On y retrouve aussi quelques jolies petites églises et le stade olympique avec son tremplin de saut à ski.

Dans les alentours, n’hésitez pas à visiter les gorges de la Partnach. C’est une curiosité géologique car ces gorges ont été creusées dans des couches calcaires du massif du Wetterstein par le torrent qui est un affluent du Danube. Elles sont classées monument naturel depuis 1912 avec une longueur de 699 m et 80 m de profondeur, c’est un site très visité. Il faudra prévoir 20 min de marche depuis le parking pour accéder aux gorges mais elles ont l’avantage d’être ouvertes en hiver. Des sentiers sécurisés et tunnels facilitent la visite, vous pourrez y voir de la glace un peu partout, mais prévoyez tout de même de bonnes chaussures de randonnée.

Conclusion

J’ai adoré monter au Zugspitze, la vue est magnifique, on en prend plein les yeux. C’est aussi très sympa de se dire qu’on est en train de prendre une bière dans le plus haut Biergarten du monde ! Je trouve tout de même que les téléphériques sont très chers, d’un côté comme de l’autre. La ville de Garmisch-Partenkirchen est mignonne et agréable. J’ai pu y faire une petite pause glace très sympathique. Elle a de jolies architectures ce qui rend la visite intéressante, même si elle se parcourt assez vite. Et vous, qu’avez-vous préféré ? Connaissez-vous la région ? 🙂

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